Exploitant : Jérémy Pougnet
Adresse : Domaine de Vaugran, St-Paul-la-Coste, 30480
Téléphone : +33 7 83 40 88 20
E-mail : contact@aerostar.productions
Mr. Pougnet Jérémy est le dirigeant de l’entreprise individuelle Aerostar Productions.
Il est désigné comme étant la personne responsable du système de suivi de la sécurité des activités particulières définies dans ce manuel. A cet égard il a pour fonction d’élaborer, mettre en œuvre, surveiller, corriger et améliorer les procédures et processus relatifs aux systèmes de suivi de sécurité.
Mr. Pougnet Jérémy est responsable des prestations aériennes télé pilotées dans le cadre des activités et scénarios décrits dans ce manuel d’activité particulière et en conformité avec la réglementation en vigueur.
Il assure la préparation des prestations dans le respect des consignes de sécurité appropriées, la mise en fonctionnement et le pilotage de la machine.
Responsable du parc des appareils, il assure le suivi de la maintenance et l’entretien des moyens aéro-télépiloté.
Dans le cas ou des personnes faisant partie de l’entreprise pour laquelle seront réalisées les prises de vue ou les vidéos, elles ne pourront être tenues responsables d’un incident ou d’un accident rencontrés lors du vol. Leur fonction est exclusivement d’accompagnement de conseil vis à vis des photos ou vidéos à réaliser.
Activités particulières | Scénarios opérationnels choisis | Formation à l’activité particulière |
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Les relevés, photographies, observations et surveillances aériennes, qui comprennent la participation aux activités de lutte contre l'incendie. | Scénario S1-S2-S3 | Néant |
Catégorie | Type/Modèle | Constructeur | Identification | Attestation de conception | Activités |
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D | Drone Multirotors (quadricoptère) Mavic Pro | DJI | 08QCE5S012023D UAS-FR-136404 | Non/Dispensé | Les relevés, photographies, observations et surveillances aériennes, qui comprennent la participation aux activités de lutte contre l'incendie. |
L’entretien est réalisé en fonction du manuel d’entretien des constructeurs.
Nom | Prénom | Connaissances théoriques | DNC/Attestation de formation | Limitations éventuelles |
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Pougnet | Jérémy | Certificat d’aptitude théorique drone | OUI Apte au scénario S1/S2/S3 Organisme : DRONE ENTREPRISE |
Aucunes |
Les compétences minimales demandées par (Nom et Prénom) dans le cadre de l’embauche de tout télé pilote sont, celles définies par la réglementation de la DGAC :
- être titulaire d’un certificat d’aptitude théorique drone.
- être titulaire d’une attestation de suivi de formation pratique.
Les qualités et aptitudes recherchées :
- des compétences en informatique/électronique ;
- des connaissances des nouvelles technologies ;
- une bonne connaissance du monde du drone civil ;
- une expertise accrue de la sécurité et du respect des tiers dans la mise en œuvre et l’utilisation d’appareils télé-pilotés ;
- une excellente pratique du télé pilotage, un vol de contrôle sera obligatoire pour valider les compétences en situation réelles avec comme support un livret de progression avec suivi mensuel.
Pougnet Jérémy à pour expériences :
- 50 vols de 5 minutes sur des drones professionnels (quadricoptères et hexacoptères) réalisé chez DRONE ENTREPRISE à COMBAILLAUX (34) ;
- une license de pilote privé avion ;
- Le télépilote s’engage à suivre des séances de vol hors prestations commerciales pour maintenir et parfaire son niveau avec un minimum de 3 heures de vol mensuel ;
- Le télépilote s’engage également à suivre en permanence l’évolution de la législation afin de rester en conformité avec les lois en vigueurs.
Toutes les opérations seront précédées de la notification d’un plan de vol des opérations réalisées dans l’espace aérien conformément à l’arrêté du 30 mars 2017 relatif à l’utilisation de l’espace aérien par les aéronefs qui circulent sans personne à bord.
Concernant les prestations en scénario 1 et 3 afin d’optimiser au mieux la préparation, un repérage sur place est effectué visuellement pour détecter tous phénomènes pouvant générer un danger potentiel durant la prestation. Un balisage de sécurité est ensuite mis en place sous la zone survolée.
Avant chaque mission, le télé-pilote prendra en compte le dossier météorologique aéronautique du jour qu’il aura à disposition.
Une série de tests techniques des appareils seront fait à une hauteur de 1 mètre sol après la mise en route des appareils afin de prévenir d’éventuelles anomalies.
Une dernière prise en compte des éléments météo sera réalisée sur site 15 minutes avant la mission.
Organisation du système de suivi de la sécurité
Drones quadricoptère et hexacoptèreLes moyens permettant d’assurer la protection des tiers au sol ou lors des vols sont :
- mise en place d’un balisage de sécurité ;
- information aux tiers, de la mise en œuvre d’une activité particulière dans un périmètre définie et de ne pas franchir le périmètre de sécurité balisé ;
- le télé-pilote doit marquer le lieu du décollage de l’appareil par une croix au sol pour pouvoir intervenir rapidement pour la récupération de l’appareil en cas de procédure FAIL SAFE.
- le télé-pilote doit s’assurer tout au long du vol qu’il ne survol aucune personne.
- Identification des risques liés à la mise en œuvre de chaque type d’aéronef ou de mission, solutions apportées.
Les risques liés à la mise en œuvre et l’utilisation peuvent être, défaillance lors de la mise en route de l’appareil, la chute en vol, la sortie de zone autorisée selon le scénario et la perte de liaison radio.
Les solutions pour la limitation de ces risques sont :- survol de personne interdit ;
- balisage de la zone de mise en œuvre 30 mètres de rayon à minima de toute personne ;
- obligation d’avoir un système automatique de retour au sol immédiat en cas d’avarie dénommé FAIL SAFE.
- obligation d’avoir un système de contrôle d’altitude :
- de 100 mètres en S3 et de 200 mètres en S1.
- Contrôle horizontale : 100 mètres pour S1 ET S3.
Tout incident et/ou accident sera immédiatement déclaré auprès de la sécurité de l’Aviation Civile.
En cas d’incidents ou d’accidents, un rapport de l’événement sera effectué et reporté sur l’annexe 1 du présent Manuel d’Activités Particulières et doit être porté à la connaissance de la DGAC sur la déclaration annuelle.
Dans le cas d’incidents ou d’accidents lors du vol, ceux-ci feront l’objet d’un enregistrement sur le carnet de vol mis en place.
La vérification du maintien des objectifs passe par la mise en place d’un registre permettant d’archiver les retours d’expériences, par l’analyse des carnets de vol et par l’analyse des incidents mécaniques ou techniques rencontrés. L’objectif étant d’entrer dans un processus d’amélioration continue de nos systèmes de suivi de sécurité.
La télécommande de l’appareil possède un “ timer ” permettant de relever sur le carnet de vol toutes les heures réalisées.
Un repérage sur place est effectué visuellement pour détecter tout phénomène pouvant générer un danger potentiel durant la prestation.
Zone de protection / périmètre de securité : 30 mètres de rayon, dans cette zone la seule personne autorisée ne pourra être que moi-même sauf en cas d’une personne tiers qui a rempli l’attestation d’information.
Le télé-pilote reste seul juge et responsable de l’accomplissement de la mission.
Rappel : le télé-pilote est autorisé à refuser une mission si son exécution conduit à enfreindre la réglementation applicable ou s’il considère que sa propre sécurité ou celle des tiers est mise en jeu.
Un ensemble de procédure est réalisé en suivant le manuel d’utilisation du constructeur. Contrôle pale, accus, pré vol, portée radio, mémoire appareil photo, météo sur tablette 4G, ...
Détention obligatoire de l’autorisation préfectorale pour S-3 et/ou détenir un protocole signé s’il en faut un pour l’opération.
Le télépilote doit maitriser parfaitement son aéronef et avoir une bonne connaissance des effets aérologiques ainsi que des risques liés à l’utilisation de ce type d’aéronef.
L’opérateur doit avoir toutes ses capacités mentales ou physiques pour pouvoir voler. Il doit également avoir une maîtrise des procédures de vol de la règlementation pour ce type d’appareil et des procédures d’urgence.
Les phénomènes aérologiques comme les rafales, les turbulences, les rabattants ou les ascendances doivent être maîtrisés.
En cas d’équipement supplémentaire, le télépilote doit impérativement respecter le poids maximum de la catégorie de l’appareil.
Le taux d’humidité doit être pris en compte car un taux trop important risquerait de provoquer une défaillance du système électrique ou électronique.
Le vol par temps de pluie est interdit
Le vol de nuit, dans les limites de la nuit aéronautique est interdit.
Le renvoi sur écran des informations de l’aéronef permet au télépilote de contrôler s'il y a un message d’erreur, la distance, l’altitude et la réserve d’énergie pour un atterrisage avec une réserve de 30% minimum, le nombre de satellites.
Si le vent devait se lever et rendre instable l'aéronef le télépilote doit procéder obligatoirement au retour de son appareil à zone de décollage.
Si le télépilote constate une anomalie dans le matériel, avant ou pendant le vol, il doit obligatoirement mettre fin au vol.
- Il vérifiera le ou les points défaillants et effectuera toute réparation nécessaire au bon fonctionnement du matériel, avant de pouvoir reprendre sa mission.
- Si le télépilote n’est pas le dirigeant responsable, il avertira celui-ci des problèmes rencontrés
Les aéronefs disposent d’un système anti-crash avec retour automatique dans le cas de batterie faible ou de perte de contrôle due à une liaison défaillante par une panne de la télécommande.
En cas d’activation, l’appareil monte à environ 50m se stabilise, revient de lui-même à l’aplomb de la zone de décollage, atterrit dans la zone sécurisée avec une précision d'environ 2 à 4m.
Le bon fonctionnement du retour automatique en cas de défaillance matériel ou de batterie faible aura été testé au tout début du vol
Conformément à la réglementation, si l’aéronef utilisé n’excéde pas la masse de 2 kg, le système de limitation l’énergie d’impact en cas de crash n’est pas obligatoire, mais pourra être installé dans la limite des possibilités d’équipement de l’aéronef et en restant dans la limite des 2 kg.
Malgrès tout, le télépilote devra prendre en considération ce cas par rapport à son plan de vol (distance vis à vis des tiers et des biens, vitesse de l’aéronef, vitesse du vent impliquant une dérive en cas de chute).
En cas de défaillance le télépilote devra couper les gaz afin que la chute soit maîtrisée au moins dans le sens horizontal.
Pour l'aéronef de plus de 2 Kg, un système de reduction d'impact homologué sera installé dans le cas de vol en scénario S3. Ce système déclanché par l'appui simultané de 2 boutons sur la télécommande, déclanche l'éjection de 2 parachutes (2x 1,5 m2), provoque l'arrêt des moteurs par coupure de l'alimentation et émmet un signal sonor puissant
Pour la gestion des règles de l’air plusieurs actions doivent être entreprises, elles concernent :
La prise d’information aéronautique, SIA, NOTAM.
L'application du principe "voir et éviter", telles que :
- Des marques de signalisation qui permettent une meilleure acquisition visuelle ;
- Des informations sur la présence, habituelle ou non, d'activités de l'une des circulations dans un secteur ou une tranche d'espace donnée ;
- Des procédures de surveillance du ciel pour que les aéronefs en vol à vue dans un même secteur se voient et s'évitent.
Ainsi que le respect des règles de l’air et notamment les règles de bon sens :
- Un aéronef ne sera pas conduit de façon négligente ou imprudente pouvant entraîner un risque pour la vie ou pour les biens d'un tiers.
- Nul ne télé-pilotera un aéronef, s'il est sous l'influence de l'alcool, de narcotiques ou de stupéfiants susceptibles de compromettre les facultés nécessaires à sa fonction (Alcoolémie 0).
- Tout télé-pilote doit s'abstenir d'exercer ses fonctions dès lors qu'il ressent une déficience physique de nature à lui faire penser qu'il ne remplit pas les conditions physiques d'aptitude à sa fonction. (Notamment en cas de fatigue importante).
- Identification, mécanisme de sauvegarde, redondances, limitations d’emploi.
DJI Mavic ProMarque : DJI
Modèle : Mavic Pro
Sécurité : FAIL SAFE + sauvegarde donnée du vol + contrôle de l’altitude Max à ne pas dépasser.
Poids de l’appareil : 734 g
Vitesse ascensionnelle maximum : 5 m/s (16,4 pieds/s) en mode Sport
Vitesse max : 65 km/h (40 mph) en mode Sport sans vent
Temps de vol max : 24 minutes (sans vent)
Interruption de la mission : pluie, neige, feu, brouillard.
L’appareil sera utilisé en condition de vol à vue et hors vue.
- Performances maximales : 13000 mètres horizontales et 5000 mètres verticales
- 200 mètres horizontales et 150 mètres de hauteur en S-1 sont les limites réglementaires
- 100 mètres horizontales et 150 mètres de hauteur en S-3 sont les limites réglementaires
- Temps de vol pour mission : 15 minutes
- Temps de vol maxi : 24 minutes
- Vitesse ascensionnelle maximum : 5 m/s (16,4 pieds/s)
- Vitesse max : 65 km/h (40 mph)
- Vitesse de descente max : 3 m/s (9,8 pieds/s)
- Auto stabilisation maintient d’altitude préréglée
L’aéronef est autorisé pour les activités et scénarios opérationnels selon les paragraphes 3 .14 pour scénario 1 du chapitre III, section 4 et selon les définitions de l’arrêté du 11 avril 2012.
Vent au sol maximum : 25 km/h
Environnement hostile, ligne haute tension, proximité de zone à haute fréquence :
- L’opérateur doit prendre connaissance des zones de survol interdites et faire toutes les formalités nécessaires liées au travail aérien du site.
- Le survol du public est strictement interdit.
- L’opérateur doit avoir une parfaite connaissance et maitrise de son drone, de l’aérologie et des risques liés à l’utilisation de ce type d’aéronef.
- L’opérateur doit avoir toutes ces capacités physiques et mentales pour voler.
- L’opérateur doit avoir une parfaite connaissance des procédures de vol et d’urgence.
- Le drone est fait pour voler dans un vent allant jusqu'à 35 km/h néanmoins il est fortement déconseillé de voler par vent fort.
- Ne pas utiliser le drone en montagne au-delà de 2000m d’altitude.
- L’opérateur doit avoir conscience des phénomènes aérologique type turbulence, air ascensionnel à proximité des pentes etc…
- L’opérateur ne doit pas faire d’interventions techniques sur le drone. Toute modification même mineure sur le drone peut entrainer des problèmes.
- L’opérateur doit respecter la charge maxi autorisée sur le drone, soit 4Kg.
- Une surcharge peut rendre le drone incontrôlable.
Le drone est équipé de la carte de navigation automatique incluant le système de « FAILSAFE »
Cette carte contrôle aussi automatiquement les limites opérationnelles en hauteur et en distance horizontale soit:
- 150 m maxi d’altitude.
- 100 m maxi de distance horizontale par rapport au télépilote.
- Un affichage permanent et en temps réel sur l’écran de contrôle de la radiocommande permet au télépilote de connaitre ces deux distances.
La radio possède également des systèmes d’alerte sonore permettant d’avertir le télé-pilote sur les paramètres de l’appareil par le système de retour information IOSD.
Le FAIL SAFE permet de ramener l’aéronef au sol lorsqu’il n’est plus contrôlable et un contrôle de l’altitude Max à ne pas dépasser.
Sans objet, l’appareil doit être en fonctionnement total lors d’un départ en mission.
L’appareil équipé de 6 moteurs pourra revenir à son point de départ en cas d’avarie de 1 moteur. Dans le cas d’une avarie de 1 moteur la mission sera arrêtée.
L’appareil équipé de 4 moteurs en cas d’une avarie de 1 moteur la mission sera arrêtée.